L’action de la gendarmerie en montagne repose essentiellement sur des unités spécialisées
disposant d’un important potentiel technique au service de missions de secours et d’assistance. La gendarmerie nationale possède des unités spécialisées composées de personnel de carrière ou sous contrat, appartenant à la spécialité « montagne », et de gendarmes adjoints volontaires techniquement qualifiés. Il s’agit des Pelotons de gendarmerie de haute montagne (PGHM) et des Pelotons de gendarmerie de montagne (PGM).
Les PGHM sont implantés dans chacun des départements des massifs alpins et pyrénéens ainsi qu’en Haute-Corse et sur l’île de la Réunion. Ils ont une compétence territoriale étendue au département et, en tant que de besoin, aux massifs sur lesquels ils ont vocation à intervenir. Ils sont spécialement destinés aux missions de secours, aux enquêtes judiciaires concomitantes et à l’exercice de la police administrative.
Les PGM sont situés dans les Vosges, le Jura et le Massif central. Ils disposent d’une compétence territoriale et exercent des missions identiques aux PGHM. Seules les dotations en matériels diffèrent.
L’action de la gendarmerie repose aussi sur des brigades territoriales (brigades de montagne et de haute montagne) qui doivent pouvoir exercer leurs missions quelles que soient les conditions atmosphériques sur l’étendue de leur circonscription, et qui peuvent participer à des missions d’aide et d’assistance.
La gendarmerie dispose aussi d’une unité de formation du personnel des unités de montagne, le Centre National d’Instruction de Ski et d’Alpinisme de la Gendarmerie (CNISAG) basé à Chamonix.
La formation du personnel spécialisé « montagne » comprend, dans une première partie, des cycles de formation militaire, techniques et spécifiques, dans une seconde partie, des cycles de formation du brevet d’État de guide de haute montagne et d’éducateur sportif ski alpin, et, dans une dernière partie, des stages de formation au sauvetage en montagne.